Dar al shams

INFOS

Maison individuelle pour une famille de 6 personnes avec possibilité d’extension. C’est notre ode à l’esprit de Dubaï et à la résilience des bédouins

Client

-

Lieu

Dubaï

Surface utile

290 m2

Team

Architecture:
Valentin Popescu (ALEF)
Ziad Wahida (ALEF)

Rendus visuels:
Acube

Description

Dubaï est une ville en perpétuelle transformation où les repères architecturaux touchent le ciel et les projets audacieux redéfinissent l’espace urbain, le rythme est différent de tout autre.

Ici, le changement n’est pas une exception, mais l’essence même de la métropole. Le panorama de la ville est en constante évolution, alors que les gratte-ciel et les méga-projets dessinent l’horizon.

Dans cet environnement en perpétuelle évolution, rester à jour ne suffit pas, c’est comme prendre du retard.

En tant qu’architectes, nous sommes confrontés à une question captivante : Comment pouvons-nous concevoir une habitation qui résiste au passage incessant du temps ?

Nous osons embrasser une idée paradoxale : le futur, au lieu d’être lointain, est déjà ici. Le visionnaire possède le réservoir le plus riche de souvenirs. Nous sommes des contextualistes trouvant la sagesse dans la préservation des racines d’un lieu, sauvegardant un patrimoine et une tradition.

La tente bédouine, refuge humble des nomades du désert, incarne la résilience.

Dar Al Shams se matérialise avec une compréhension intime de la terre qu’elle occupe, un monde désireux d’être exploré, une histoire digne de continuité, et une culture que nous embrassons de tout cœur. C’est notre ode à l’esprit de Dubaï.

La durabilité est un élément essentiel de la maison, incarnée sous deux formes : une tente et une cascade. La tente n’est pas seulement un spectacle visuel ; elle possède aussi une profonde utilité pratique. Elle sert de première couche dans notre système de refroidissement, tempérant l’air avant qu’il n’atteigne la façade du bâtiment.

L’air, dans son voyage, rencontre des cascades. Le système a deux configurations, activées selon la saison. L’une ouverte en hiver, traversée par les vents du sud-est, et l’autre en été, où passent les vents du nord-ouest. Une pompe centrale permettra à ce circuit fermé de fonctionner.

Il y a encore une autre couche à cette symphonie naturelle. Un bassin se trouve devant les chambres, où l’air fait son dernier rafraîchissement. Cette brise refroidie et revigorée entre ensuite gracieusement dans les chambres à travers les arches, créant un sanctuaire où les éléments s’unissent en parfaite harmonie.

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